Le pape François a déclaré qu’il suivait de près la situation au Moyen-Orient avec ”inquiétude et douleur”, appelant à faire prévaloir la voie du ”dialogue et de la diplomatie”.
C’est ce qui ressort de son discours prononcé dimanche depuis la fenêtre de son bureau donnant sur la place Saint-Pierre au Vatican.
”Nous ne devons pas céder à la logique des revendications et de la guerre, mais à laisser prévaloir les voies du dialogue et de la diplomatie, qui peuvent faire tant de choses”, a-t-il assuré.
Et d’ajouter, “je prie, chaque jour, pour la paix en Palestine et en Israël dans l’espoir que ces deux peuples pourront bientôt vivre loin des souffrances”.
Depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l’attaque du Hamas qui a fait, selon Tel-Aviv, plus de 1200 tués, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour “génocide”.
Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv d’empêcher la commission d’actes pouvant s’apparenter à un génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
*Traduit de l’arabe par Hajer Cherni
www.aa.com