Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, a déclaré que la maternité de substitution était inhumaine et qu’elle souhaitait rendre les sanctions encore plus sévères, avec des amendes pouvant aller jusqu’à un million de dollars et des peines de prison allant jusqu’à deux ans.
Elle estime qu’il n’est pas juste qu’une femme porte un enfant pour quelqu’un d’autre, même si elle est payée pour cela.
Mme Meloni a abordé ce sujet lors d’une conférence sur le faible taux de natalité en Italie.
Elle souhaite aider les familles à avoir plus d’enfants en facilitant le travail des mères et en leur permettant de trouver des services de garde. Elle souhaite également donner aux familles de l’argent et des allègements fiscaux pour les aider à faire face au coût de l’éducation des enfants.
Certains pensent que la campagne de Meloni contre la maternité de substitution vise les couples LGBTQ+. L’Italie n’a commencé à autoriser les unions entre personnes de même sexe qu’en 2016, et le parti de Meloni est proche de l’Église catholique, qui ne soutient pas le mariage entre personnes de même sexe.
Sous le gouvernement de Mme Meloni, certains certificats de naissance ont cessé d’utiliser des termes tels que « parent 1 » et « parent 2 » pour revenir à « mère » et « père ».
Dans certains endroits où son parti est au pouvoir, les noms des mères lesbiennes ont même été supprimés des actes de naissance.