![Le prince Harry est cité dans un procès retentissant de 30 millions de dollars contre Sean ‘Diddy’ Combs pour trafic sexuel](https://leperoke.com/wp-content/uploads/2024/03/image-686-850x560.png)
Le prince Harry a été cité dans un procès de 30 millions de dollars contre Sean ‘Diddy’ Combs, qui accuse le rappeur de trafic sexuel et d’abus sexuel, a-t-on appris.
Le mois dernier, le producteur Rodney « Lil Rod » Jones a déposé une plainte de 30 millions de dollars contre le magnat de la musique, âgé de 54 ans, l’accusant d’avoir participé à des actes tels que l’inconduite sexuelle, le toilettage et le trafic sexuel.
Selon les documents, Jones affirme que l' »affiliation » du duc de Sussex, 39 ans, et d’autres célébrités a ajouté à la « légitimité » de Diddy.
Cette affaire survient après la perquisition des résidences de Diddy à Miami et à Los Angeles. Des agents fédéraux et des agents de la sécurité intérieure ont perquisitionné les résidences lundi, dans le cadre d’une possible enquête sur le trafic sexuel.
Des sources policières ont déclaré que les autorités fédérales étaient intervenues pour saisir les téléphones et les ordinateurs de Diddy. Elles ont également affirmé que d’autres perquisitions auraient lieu dans des maisons associées au magnat à New York et à Chicago.
Trois femmes et un homme auraient été interrogés à la suite de ces perquisitions sur des allégations de trafic sexuel, d’agression sexuelle, de sollicitation et de distribution de stupéfiants illégaux et d’armes à feu.
M. Jones, qui a produit des chansons pour l’album de Combs « The Love Album : Off the Grid », a accusé le rappeur de l’avoir agressé sexuellement et affirme qu’il a organisé des fêtes auxquelles participaient des mineures et des travailleuses du sexe, dont certaines auraient reçu de la drogue dans leurs boissons.
Le producteur affirme qu’on lui a ordonné de recruter des prostituées pour les fêtes et qu’il a dû travailler dans la salle de bains pendant que la star se douchait nue derrière une vitre.
M. Combs a nié les allégations portées contre lui, les qualifiant d' »écoeurantes ». Il a également qualifié les affirmations de M. Jones de « pure fiction ».
M. Jones affirme avoir subi des « attouchements constants, non sollicités et non autorisés » après avoir accepté de travailler avec la star. Il affirme que des abus ont eu lieu aux domiciles de Combs en Floride, à Los Angeles et à New York, ainsi qu’à bord d’un yacht loué.
Le procès désigne comme défendeurs le fils de Combs, Justin, son chef de cabinet, Kristina Khorram, et le PDG d’Universal Music Group, Sir Lucian Grainge. M. Jones a également accusé Motown Records, Love Records et Universal Music Group d’avoir participé à l’affaire en omettant de surveiller les activités du rappeur.
L’action en justice, qui est contestée, vise à obtenir des dommages et intérêts pour trafic sexuel, agression sexuelle et harcèlement.
Les documents judiciaires ne suggèrent pas que Harry ait été impliqué dans des actes répréhensibles ou criminels en relation avec Diddy.
Le roi du Royaume-Uni n’est pas un accusé et n’a pas été incriminé. Son nom n’apparaît qu’une seule fois dans les documents.