À partir de jeudi, le Royaume-Uni a considérablement augmenté les revenus minimaux requis pour l’octroi de visas familiaux, dans le but de limiter l’immigration légale. Cette mesure, critiquée pour son risque de séparation des familles, est une réponse ferme du gouvernement conservateur de Rishi Sunak à l’immigration.
Malgré les promesses de contrôler davantage les arrivées avec le Brexit, l’immigration nette a atteint un niveau record en 2022, avec 745 000 personnes. En décembre, le ministre de l’Intérieur James Cleverly a promis une réduction significative de l’immigration nette, avec 300 000 personnes en moins.
Le salaire minimum annuel requis pour sponsoriser une personne venant au Royaume-Uni sur un visa familial a été augmenté de 18 600 livres sterling (21 742 euros) à 29 000 livres sterling (33 900 euros). Ce montant atteindra 38 700 livres sterling (45 340 euros) début 2025.
Cette mesure vise à protéger les travailleurs britanniques et à construire un système migratoire adapté pour l’avenir. Elle s’ajoute à d’autres mesures déjà en place, comme des restrictions pour les salariés du secteur de la santé pour faire venir leur famille et l’interdiction pour les étudiants, sauf exceptions, de faire venir leurs proches au Royaume-Uni.
Ces changements suscitent des préoccupations, notamment pour les travailleurs non qualifiés ou travaillant en dehors de Londres, confrontés à des revenus relativement élevés pour obtenir un visa familial.