L’espace CEDEAO, autrefois un havre de libre circulation pour ses citoyens, est désormais menacé par le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Cette décision, bien que contestée par certains, pourrait avoir des conséquences importantes pour les populations de ces pays, notamment en ce qui concerne la liberté de mouvement et d’installation.
En effet, les ressortissants du Mali, du Burkina Faso et du Niger pourraient perdre le droit de séjourner et de travailler librement dans les autres pays membres de la CEDEAO sans visa. Ils devront désormais obtenir des visas et des cartes de séjour, ce qui implique des démarches administratives et des coûts supplémentaires.
Le prix de la carte de séjour varie selon les pays. Au Togo, par exemple, la carte de séjour temporaire pour les non-membres de la CEDEAO coûte 200 000 FCFA, tandis que la carte de séjour ordinaire coûte 500 000 FCFA. Ces frais peuvent représenter une charge financière importante pour les citoyens des pays enclavés du Sahel.
Heureusement, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) offre une alternative. En tant que membres de l’UEMOA, les citoyens du Mali, du Burkina Faso et du Niger peuvent continuer à circuler librement et à séjourner dans les autres pays membres de l’UEMOA, sans visa.
Cependant, l’UEMOA ne compte que 8 pays, contre 15 pour la CEDEAO. Cela signifie que les citoyens des pays enclavés du Sahel perdraient l’accès à un nombre important de pays s’ils ne parvenaient pas à obtenir un visa.
La situation actuelle est incertaine et les implications du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO ne sont pas encore claires. Il est important de suivre l’évolution de la situation et de se renseigner sur les démarches administratives et les coûts potentiels liés à la circulation dans la région.
En attendant, les citoyens des pays enclavés du Sahel doivent se préparer à la possibilité de devoir obtenir des visas et des cartes de séjour pour voyager dans les autres pays de la CEDEAO. Cela pourrait avoir un impact important sur leurs projets de vie, leurs opportunités économiques et leurs relations sociales.
Il est important de souligner que la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la CEDEAO est une question complexe avec de multiples ramifications. Il est nécessaire d’analyser la situation en profondeur et de prendre en compte les différentes perspectives avant de tirer des conclusions hâtives.
En conclusion, le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO est une nouvelle préoccupante pour les citoyens de ces pays. Il est important de rester informés et de se préparer aux changements potentiels en matière de libre circulation dans la région.