L’Écriture est riche en récits de femmes remarquables qui ont façonné le cours de l’histoire. À travers leurs récits, nous sommes témoins de tout le spectre de l’expérience humaine – triomphes et épreuves, amour et perte, péché et rédemption. Ils reflètent nos vies et celles de nos amies, mères, sœurs, filles et collègues. Ces femmes n’ont pas seulement exercé une influence ; elles ont été des enseignantes et des modèles essentiels qui ont apporté une touche personnelle au divin.
À une époque où la société était dominée par les hommes, Marie de Magdala a été la première à assister à la résurrection de Jésus (Jean 20). Des femmes ont suivi Jésus dans sa dernière épreuve, jusqu’au pied de la croix (Marc 15:40).
Les exemples abondent ailleurs, tant avant qu’après la vie de Jésus. Priscille, par exemple, était une collaboratrice de Paul et une enseignante incisive de l’Évangile. Lydie était une femme d’affaires prospère, la première convertie européenne et la fondatrice de l’église de Philippes. Avant la venue de Jésus, Esther a évité un génocide et assuré la protection et la prospérité des Juifs en Perse.
Les femmes n’ont jamais été mises à l’écart dans la Bible. Elles ont brisé les normes de leurs époques respectives, encore et encore, pour défendre et diriger héroïquement leur peuple et leur foi. Ces récits le montrent clairement : les femmes ne font pas seulement partie de l’histoire du christianisme, elles sont vitales pour son avenir.
Si, en tant que chrétiens, nous voulons un avenir, ce doit être un avenir où les femmes peuvent s’épanouir dans l’Église.
Les femmes représentent la moitié d’une congrégation donnée – souvent plus. Elles jouent un rôle essentiel dans l’épanouissement de la foi au sein des familles, et leur présence et leur leadership sont indispensables. Nous ne pouvons pas diminuer le nombre de femmes dans l’Église sans que cela ait de graves répercussions démographiques à long terme.
Cependant, il ne suffit pas d’éviter de diminuer le rôle des femmes ; nous devons activement les célébrer et les soutenir. Les femmes qui occupent des postes de direction sont souvent particulièrement douées pour une gestion “centrée sur les personnes” ou “humaine”, surtout en temps de crise. Grâce à d’innombrables heures de travail ministériel non rémunéré, elles entretiennent avec diligence et amour des relations et accomplissent les actes de service invisibles et incessants qui permettent à tant d’églises de fonctionner sans heurts.
Pourtant, si les jeunes femmes sont absentes de l’église, elles manqueront l’occasion de diriger. Et elles sont de plus en plus nombreuses à ne pas se présenter.
Il est alarmant de constater que les femmes quittent l’ Église depuis des années. Les jeunes femmes, en particulier, sont plus susceptibles que les hommes de s’identifier comme des “non pratiquantes”. Un pourcentage stupéfiant de 85 % des femmes non évangélisées sont “déchristianisées”, ce qui signifie qu’elles ont donné une chance à l’Église et qu’elles ont intentionnellement rompu avec elle.
Si nous voulons inverser cette tendance, nous devons créer un environnement qui non seulement accueille mais aussi honore les contributions des femmes. Nous devons reconnaître et développer les talents ministériels des femmes, en veillant à ce qu’elles soient rémunérées équitablement. Nous devons nous efforcer d’assurer une représentation équilibrée au sein des instances dirigeantes de l’Église, en montrant une voie claire vers le leadership et l’épanouissement.
Montrez aux jeunes femmes qu’elles ont un avenir dans l’Église, une voie vers le leadership, l’excellence et l’épanouissement. Inspirez-les. Donnez-leur l’exemple d’un ministère féminin fort, car les jeunes femmes ont besoin de voir que d’autres, comme elles, se présentent et réussissent. Elles ont besoin de voir d’autres femmes s’épanouir pour savoir qu’il leur est possible de faire de même.
À la Bay Area Christian Church, nous sommes fiers que près de la moitié de notre personnel ministériel rémunéré soit féminin. Chaque ministère dirigé par un homme est co-dirigé par une femme. Nous nous engageons à promouvoir l’excellence parmi les femmes de notre congrégation, car leur réussite est synonyme de la nôtre.
Le Mois de l’histoire des femmes vient de s’achever et j’espère qu’il a permis de rappeler l’importance de l’histoire des femmes. C’est l’occasion pour chaque église de réfléchir aux récits que l’Écriture nous livre sur les contributions audacieuses, créatives et indispensables des femmes tout au long de l’année. C’est l’occasion pour l’Église d’apprendre de ces histoires. Il n’y a pas d’avenir pour nous sans un tel ministère.
Si nous voulons honorer l’histoire des femmes dans l’Église, nous devons contribuer à construire leur avenir dans l’Église.
Source : https://relevantmagazine.com/