Lettre de Macron aux Français : un Appel Urgent Face à une Dissolution Mal Interprétée
Elections législatives 2024
Ce dimanche, Emmanuel Macron a envoyé une lettre aux Français pour clarifier, une fois de plus, sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Une décision qui, manifestement, n’a pas été bien comprise. À une semaine du premier tour, cette lettre ressemble à un appel désespéré.
À travers cette initiative, le Président de la République souhaite répondre à « l’inquiétude », au « rejet » et à la « colère » que cette décision inattendue a suscités. Il insiste sur le fait que cette dissolution est « la seule qui peut permettre à notre pays d’avancer et de se réunir ». Il espère également tourner la page des turbulences récentes à l’Assemblée nationale.
Alors que la majorité présidentielle reste derrière le RN et le Nouveau Front populaire dans les sondages, Macron pose la question cruciale : « Qui pour gouverner la France ? » Il critique sévèrement « l’extrême droite », affirmant qu’elle ne propose « rien concrètement », divise la Nation et augmenterait les impôts.
Appel à une Gouvernance Différente
Le Président cible également le Nouveau Front populaire, comprenant « La France insoumise et ses alliés », qu’il accuse de manquer de clarté sur la laïcité et l’antisémitisme et d’être divisée sur les réponses au changement climatique. Il critique leur solution de remédier aux injustices sociales par une augmentation massive des impôts.
Dans sa lettre, Macron défend son bilan : « l’attractivité retrouvée, les usines rouvertes, plus de 2 millions d’emplois créés, les baisses d’impôts, les hausses de salaires pour nos soignants et nos professeurs, une écologie française efficace et le renforcement de nos services publics ». Il promet de « changer » la manière de gouverner et tend la main aux « républicains de sensibilités diverses ».
Un SOS à une Semaine du Premier Tour
Macron rappelle que ces législatives ne sont pas une élection présidentielle ni un vote de confiance envers le Président. Alors que Marine Le Pen a déjà appelé à sa démission si la nouvelle Assemblée devenait ingouvernable, il affirme : « Vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu’en mai 2027 comme votre Président. »
Cependant, cette lettre révèle une reconnaissance implicite de l’incompréhension de sa décision de dissolution. Plus préoccupant encore, les critiques sévères de certains membres de la majorité montrent que cette dissolution n’a pas été bien préparée ni concertée. À sept jours du premier tour, ce courrier a des allures de SOS.