Le représentant de l’Iran à l’ONU a affirmé que l’attaque de drones contre Israël était une “légitime défense”, après qu’une frappe aérienne en début de semaine, largement imputée à Israël, a détruit le consulat de l’Iran en Syrie, tuant 12 personnes.
L’Iran a affirmé que son attaque de drone contre Israël était une “défense légitime”, à la suite d’une frappe aérienne survenue en début de semaine, dont on pense généralement qu’elle a été menée par Israël, qui a détruit le consulat de l’Iran en Syrie et entraîné la mort de 12 personnes.
Le représentant iranien à l’ONU s’est rendu sur les réseaux sociaux pour affirmer que l’attaque de drone relevait de la juridiction de l’ONU et constituait une réponse directe à la destruction du consulat en Syrie, ajoutant que la question était désormais entièrement résolue.
Il a toutefois lancé un avertissement glaçant : si Israël devait à nouveau riposter, la “réponse sera considérablement plus sévère”. Le message se termine par un avertissement sévère au président américain Joe Biden, exhortant les États-Unis à ne pas s’impliquer dans l’agression.
La mission permanente de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies a publié le message suivant : “Conduite sur la base de l’article 51 de la Charte des Nations unies relatif à la légitime défense, l’action militaire de l’Iran était une réponse à l’agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas. L’affaire peut être considérée comme close. Toutefois, si le régime israélien commet une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran sera considérablement plus sévère. Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime israélien voyou, dont les États-Unis DOIVENT SE TENIR À L’ÉCART ! “.
Jérusalem était en état d’alerte, les sirènes d’alerte aérienne retentissant dans toute la ville au milieu d’une série de fortes explosions dans le ciel. Les explosions sinistres ont résonné dans le ciel alors que des drones iraniens étaient apparemment en approche, mais les autorités n’ont pas répondu immédiatement à la question de savoir si les explosions signalaient une attaque ou des interceptions réussies, rapporte le Mirror.
Dans un acte d’agression audacieux et sans précédent, l’Iran a lancé un barrage de drones et de missiles balistiques en direction d’Israël samedi en fin de journée, aggravant les tensions au Moyen-Orient au point de provoquer un conflit régional de grande ampleur.
Il s’agit de la première frappe militaire directe de l’Iran contre Israël, ce qui constitue une nouvelle étape dans l’hostilité de longue date qui s’est envenimée depuis la révolution islamique iranienne de 1979. La condamnation internationale ne s’est pas fait attendre : la France a dénoncé l’agression en déclarant que “l’Iran a franchi un nouveau seuil dans ses activités de déstabilisation et risque une escalade militaire potentielle”.
Les forces de défense israéliennes ont indiqué que plus de 100 drones avaient été lancés, mais ont assuré que leurs défenses aériennes étaient prêtes à relever le défi. Bien qu’il n’ait pas été fait mention des missiles balistiques, qui sont plus difficiles à intercepter, l’Iran s’est vanté de les avoir inclus dans l’offensive.
Les États-Unis, qui maintiennent une présence militaire importante dans la région, se sont engagés à apporter leur soutien à Israël, mais les détails n’ont pas été précisés.
“Nous surveillons la menace”, a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, lors d’une émission nationale, indiquant qu’il faudrait des heures pour que les drones atteignent leur destination.
L’armée israélienne s’est abstenue de confirmer toute interception ou d’identifier des cibles potentielles.
L’Iran a juré de prendre des mesures de rétorsion à la suite d’une frappe aérienne menée le 1er avril en Syrie, qui a entraîné la mort de deux généraux iraniens dans un bâtiment consulaire iranien. Téhéran a accusé Israël d’avoir orchestré la frappe, tandis qu’Israël a gardé le silence sur la question.
La tension entre Israël et l’Iran s’est intensifiée au cours des six mois de conflit entre Israël et les militants du Hamas à Gaza. Les hostilités ont été déclenchées par une grave attaque transfrontalière du Hamas et du Jihad islamique, deux groupes soutenus par l’Iran, le 1er octobre.
7, entraînant la mort de 1 200 personnes en Israël et l’enlèvement de 250 autres. Une vaste campagne israélienne à Gaza a entraîné d’importantes destructions et plus de 33 000 victimes, selon les autorités sanitaires locales.
Le Hezbollah, le groupe militant libanais soutenu par l’Iran, a commencé à attaquer la frontière nord d’Israël presque immédiatement après le début du conflit. Les adversaires se sont livrés à des échanges de tirs quotidiens et des factions pro-iraniennes d’Irak, de Syrie et du Yémen ont tiré des roquettes et des missiles en direction du territoire israélien.
Samedi en fin de journée, l’agence de presse iranienne IRNA a publié une déclaration des Gardiens de la révolution confirmant le lancement de “dizaines de drones et de missiles en direction des territoires occupés et des positions du régime sioniste”.