Meurtre de famille à Meaux: le père invoque des troubles mentaux

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La garde à vue de Noé B.-E., le père de famille soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Meaux, a été prolongée mercredi 27 décembre. L’homme de 33 ans, qui a reconnu les faits, invoque des troubles mentaux pour justifier son geste.

Selon le procureur de Meaux, Laurent Zuchowicz, Noé B.-E. a été suivi pour des troubles dépressifs et psychotiques depuis 2017. Il avait déjà fait l’objet d’une condamnation pour violences conjugales à l’encontre de sa femme, en novembre 2019.

Le jour du drame, le 26 décembre, Noé B.-E. a tué sa femme, âgée de 30 ans, et ses quatre enfants, âgés de 10 à 6 ans, à l’aide d’un couteau. Il a ensuite appelé les secours et s’est livré à la police.

L’homme est actuellement hospitalisé et surveillé en permanence par des policiers. Il est soumis à des évaluations psychiatriques.

Si la santé mentale du père de famille est avérée, elle pourrait constituer un élément atténuant dans le cadre de l’enquête. Cependant, l’homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité s’il est reconnu responsable de ses actes.

Ce drame a suscité une vive émotion en France. Le président de la République, Emmanuel Macron, a adressé ses condoléances aux proches des victimes.

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Un homme réservé et solitaire

Selon les habitants de l’immeuble où vivait la famille, Noé B.-E. était un homme réservé et solitaire. “Il ne communiquait pas, il emmenait ses enfants à l’école et il revenait”, décrit une femme.

Un voisin l’a décrit comme un homme “malade”. “Il avait toujours sa capuche, ou sa casquette, il avait l’air malade”, assure-t-il.

Le drame de Meaux est le dernier d’une longue série de meurtres familiaux survenus en France ces dernières années. En 2022, 30 femmes et 10 enfants ont été tués par leur conjoint ou un membre de leur famille.