Plus de cinq mois après le coup d’État militaire qui l’a renversé, Mohamed Bazoum, l’ancien président du Niger, est toujours retenu dans sa résidence présidentielle à Niamey.
La communauté internationale, dont la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a condamné ce coup de force et imposé des sanctions au pays jusqu’à la libération de l’ancien président.
Des discussions sont en cours entre la junte nigérienne et la CEDEAO pour parvenir à une solution. Selon les dernières informations, le général Tiani, le chef de la junte, serait prêt à libérer Mohamed Bazoum, mais à condition qu’il reste au Niger. Cette condition a été rejetée par la CEDEAO, qui souhaite que l’ancien président soit libéré et puisse quitter le pays.
La CEDEAO et la junte nigérienne devraient se rencontrer à nouveau dans les prochains jours pour tenter de trouver un accord. Si la libération de Mohamed Bazoum est un pas important, il reste à voir si elle permettra de résoudre la crise politique au Niger.