Le candidat indépendant aux municipales de la commune d’Abobo, Tehfour Koné a présenté son équipe pour l’accompagner dans cette mission le 02 septembre 2023. Le vendredi 4 août 2023, le quartier Biabou a accueilli la cérémonie correspondante.
Sur un total de 141 candidats, cette équipe compte 75 candidats pour le poste de conseiller municipal. Il est enthousiaste en raison de l’intérêt qu’il suscite la liste qu’il dirige appelée “Ensemble pour Abobo”.
De ses analyses, il ressort que cette liste a été créée à partir d’une étude scientifique en prenant en compte divers critères, tels que le leadership des candidats et leur intérêt pour Abobo. Le candidat qui n’a pas réussi à remporter les municipales 2018 affirme avoir reçu le soutien de l’ancien président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, avant son décès. Cela s’applique également à madame Simone Gbagbo, qui est la présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), ainsi qu’à d’autres dirigeants de partis et de mouvements politiques.
« J’ai une liste citoyenne très compétitive dans laquelle se trouvent des cadres de partis politiques tels que le PDCI-RDA, le MGC et le PPA-CI, même si ce parti présente un candidat. On a également des responsables de structures de la société civile, des leaders religieux chrétiens et musulmans, des organisations importantes de jeunes et de femmes et de célèbres artisans »
Il est satisfait d’avoir atteint le quota de genre de 30 % imposé par la CEI (Commission Electorale Indépendante), en réalisant 48 hommes, soit 61,33 %, et 29 femmes, soit 38,66 %, sur les 75 retenus.
Le passé de cet ancien Député d’Abobo sera à son avantage, car il a été reconnu comme un vagabond de la charité et un candidat résidant dans la commune. Il a l’intention de répondre à l’appel du Médiateur de la République, monsieur Adama Toungara, pour signer la charte de non-violence lors du scrutin.
Cependant, il met en garde l’opinion nationale et internationale contre la “provocation” de son rival sortant qui, pendant cette période sensible, a acheté une villa en face de la représentation régionale de la CEI dans la commune. Enfin, il affirme que cela n’est pas du tout tolérable, car cela ressemble à de l’intimidation vis-à-vis de cette institution pour permettre la tricherie.