Le Premier ministre israélien, Benjamin
Netanyahu a déclaré qu’Israël « se prépare à des scénarios en dehors de Gaza » en prévision d’une éventuelle riposte iranienne après qu’un général de haut rang et six autres officiers iraniens ont été tués lors d’une frappe de l’ambassade iranienne en Syrie.
La frappe aérienne sur l’enceinte de l’ambassade à Damas a tué un général de haut rang et six autres officiers iraniens le 1er avril. Dans les milieux diplomatiques, une frappe militaire sur une ambassade est considérée comme une frappe sur l’âme de la nation de l’ambassade.
Israël n’a pas déclaré être responsable, mais le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu’Israël « doit être puni et le sera » pour cette attaque.
S’adressant aux médias jeudi, le Premier ministre Rishi Sunak a condamné les commentaires de l’ayatollah, les qualifiant d' »inacceptables », tout en réaffirmant le soutien du Royaume-Uni au droit de Tel-Aviv de se défendre.
Jeudi 11 avril, M. Netanyahu a déclaré que son pays était « prêt à répondre à tous les besoins de sécurité de l’État d’Israël », alors que des troupes et des avions de guerre ont entamé dans la nuit une opération dans le centre de Gaza visant, selon l’armée, à détruire les infrastructures des groupes armés palestiniens.
Lors d’une visite à la base aérienne de Tel Nof, dans le sud d’Israël, M. Netanyahu a déclaré : « Nous vivons une période difficile :
« Nous vivons une période difficile. Nous sommes au beau milieu de la guerre à Gaza, qui se poursuit à plein régime, et nous continuons en même temps à déployer des efforts ininterrompus pour obtenir le retour de nos otages.
« Mais nous nous préparons également à des scénarios de défis dans d’autres domaines. Nous avons établi un principe simple : quiconque nous fait du mal, nous lui ferons du mal.
« Nous sommes prêts à répondre à tous les besoins de sécurité de l’État d’Israël, tant sur le plan défensif qu’offensif.
Par ailleurs, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a prolongé jeudi la suspension de ses vols vers Téhéran, le Moyen-Orient étant en état d’alerte face aux représailles iraniennes.
Lufthansa et sa filiale Austrian Airlines sont les deux seuls transporteurs occidentaux à desservir Téhéran, qui est principalement desservi par des compagnies turques et du Moyen-Orient.