Les habitants du quartier précaire de Boribana à Attécoubé, situé sous le nouveau pont de Yopougon, vivent une nouvelle vague d’incertitude et de désarroi. Ce vendredi, les autorités du district autonome d’Abidjan ont lancé une nouvelle phase de déguerpissement ciblant spécifiquement cette zone.
Un contexte tendu
Cette intervention survient après les événements agités de Yopougon Gesco, où les bulldozers gouvernementaux ont intensifié leurs opérations, détruisant habitations et infrastructures scolaires. Cette situation a provoqué un tollé et des accusations de disparités dans le traitement des quartiers précaires. La question du retard du déguerpissement à Boribana, par rapport à la destruction d’un collège à Gesco, n’a fait qu’attiser les tensions.
Boribana sous menace
Les habitants de Boribana ont été informés de l’imminence de l’opération, initialement prévue pour le samedi 24 février, mais qui a finalement débuté ce vendredi. Cette décision soudaine a provoqué la panique et l’incompréhension parmi les résidents, qui se retrouvent face à un avenir incertain.
Un avenir incertain
Le sort des habitants de Boribana reste en suspens. La question du relogement et de l’indemnisation n’a pas encore été clarifiée, ajoutant à l’angoisse des familles menacées d’expulsion.
D’autres quartiers menacés
Boribana n’est pas le seul quartier d’Attécoubé dans le viseur des autorités. Nematoulaye, Gbébouto, Djéné-carré et BANCO 2 sont également menacés de déguerpissement. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’avenir des populations vivant dans les quartiers précaires d’Abidjan et à la gestion de ces opérations souvent controversées.