Ousmane Sonko, figure de l’opposition sénégalaise, et son bras droit Bassirou Diomaye Faye sont bénéficiaires de la loi d’amnistie votée récemment par le Parlement.
Cette loi, une fois promulguée par le président Macky Sall, pourrait avoir des implications majeures pour l’opposant, notamment en lui permettant de recouvrer ses droits civiques et de participer à la prochaine présidentielle.
Bassirou Diomaye Faye, candidat déclaré à la présidentielle du 24 mars 2024, voit en cette loi une opportunité de rattraper son retard sur ses adversaires déjà en campagne. Cependant, il devra attendre la promulgation de la loi par le président Sall avant de pouvoir正式 lancer sa campagne.
Ousmane Sonko, quant à lui, peut espérer une réinscription sur les listes électorales suite à l’abandon du recours formulé par l’Etat contre la décision du tribunal dans le dossier de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme. Cette décision signifie que sa condamnation à six mois de prison avec sursis est annulée et son casier judiciaire devient vierge.
Un point d’ombre demeure concernant l’application de la loi d’amnistie à la condamnation de Sonko à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse” dans l’affaire de viol. Le flou persiste sur la prise en compte ou non de cette condamnation par la loi.
En attendant la promulgation de la loi et la clarification de son application, l’amnistie d’Ousmane Sonko constitue une étape importante vers la restauration de ses droits civiques et son éventuelle participation à la prochaine présidentielle. Cette situation est susceptible de redynamiser le paysage politique sénégalais et d’influencer le cours de l’élection.