Pulchérie Gbalet, présidente de ACI, exprime une vision très critique du processus électoral en Côte d’Ivoire, soulignant plusieurs dysfonctionnements au sein des organes chargés des élections. Elle remet en question l’indépendance et l’impartialité de la Commission électorale indépendante (CEI), pointant du doigt la présence des politiques comme une entrave à ces principes.
Un autre point de préoccupation pour Gbalet est l’intégrité du Conseil constitutionnel, qu’elle estime compromise. Selon elle, les membres de cette institution sont influencés par l’exécutif, ce qui remet en cause leur impartialité. Elle plaide donc en faveur d’une réforme du Conseil constitutionnel, suggérant que ses membres ne devraient plus être nommés, mais plutôt choisis par leurs pairs.
En ce qui concerne la participation électorale, Gbalet souligne une tendance inquiétante à l’abstention croissante. Elle met en lumière le manque de sensibilisation des citoyens sur l’importance du vote, notant une baisse significative du taux de participation aux élections au fil du temps. Cette tendance soulève des préoccupations quant à l’avenir de la participation démocratique en Côte d’Ivoire.
Dans l’ensemble, Gbalet met en évidence l’importance du processus électoral pour l’avenir démocratique du pays et appelle à des réformes pour garantir son intégrité et sa légitimité.