Mercredi 30 août, un groupe de douze militaires gabonais a publié un communiqué sur la chaîne de télévision Gabon 24, qui est sous la présidence, déclarant l’annulation des élections et la dissolution de “toutes les institutions de la République”.
Peu de temps après l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo, il a déclaré que le régime avait été mis fin. Elisabeth Borne, la Première ministre française, a promis de surveiller la situation “avec une grande vigilance”.
En effet, l’un de ces militaires a déclaré qu’après-avoir constaté “une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place”. De plus, les militaires responsables de la tentative de coup d’État ont déclaré à la télévision que les frontières seraient “fermées jusqu’à nouvel ordre”.
Aussi, ils ont exhorté la population à se calmer et exprimée leur volonté de respecter les engagements pris par le Gabon envers la communauté internationale.
Notons que ce mercredi matin, le Centre gabonais des élections, l’autorité nationale chargée de l’élection, a déclaré que le président sortant Ali Bongo Ondimba avait remporté la présidentielle de samedi avec 64,27 % des voix. Albert Ondo Ossa, le rival de l’opposition, avait dénoncé des “escroqueries” dès samedi et avait également postulé sa victoire.