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L’Université de Floride a récemment développé un vaccin contre le cancer utilisant la technologie ARNm.
Ce vaccin innovant cible le glioblastome, un type de tumeur cérébrale particulièrement mortel. L’essai clinique chez l’humain a déjà inclus quatre adultes, démontrant une activation rapide du système immunitaire. Les résultats ont été publiés le 1er mai dans la revue Cell.
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L’Université de Floride a récemment développé un vaccin contre le cancer utilisant la technologie ARNm.
Ce vaccin innovant cible le glioblastome, un type de tumeur cérébrale particulièrement mortel. L’essai clinique chez l’humain a déjà inclus quatre adultes, démontrant une activation rapide du système immunitaire. Les résultats ont été publiés le 1er mai dans la revue Cell.
Image d’illustration Pixabay
Les premiers résultats chez les humains sont similaires à ceux obtenus chez 10 chiens souffrant de tumeurs cérébrales, ainsi que dans des modèles précliniques sur des souris. La prochaine étape consistera en un essai clinique de phase 1 chez les enfants atteints de cancer du cerveau.
Le vaccin emploie des nanoparticules lipidiques, semblables à celles des vaccins COVID-19, mais il intègre deux innovations majeures: l’utilisation de cellules tumorales du patient pour un vaccin personnalisé, et un mécanisme de livraison complexe nouvellement développé.
La technique du vaccin implique l’injection de grappes de particules qui se comportent comme des “oignons”, permettant une alerte plus efficace du système immunitaire. Selon le Dr Elias Sayour, chercheur principal, cette méthode a provoqué une réponse immunitaire robuste en moins de 48 heures, marquant un changement significatif de l’activité immunitaire, de “froide” à “active”.
Ce vaccin représente une nouvelle méthode prometteuse pour traiter les cancers résistants aux traitements standards, qui incluent actuellement la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le glioblastome, en particulier, a un pronostic sévère avec une survie médiane d’environ 15 mois.
Les recherches ont commencé avec des modèles précliniques chez la souris et ont été étendues à un essai clinique sur des chiens avec des tumeurs cérébrales naturelles, avant de passer aux essais chez l’homme. Les résultats prometteurs sur sept ans de recherche pourraient ouvrir la voie à de futurs essais cliniques plus larges.
Source : Techno science