Jeudi 29 février, dans un geste historique, l’Assemblée nationale française a symboliquement reconnu la responsabilité de l’État dans l’empoisonnement des Antilles par le chlordécone, un pesticide toxique utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique des années 1970 jusqu’au début des années 1990. Cette reconnaissance marque une étape cruciale dans la longue lutte des habitants des Antilles pour la justice et la réparation.
Le chlordécone, connu pour sa persistance dans l’environnement et ses effets dévastateurs sur la santé humaine, a contaminé les sols, les eaux, et par conséquent, la chaîne alimentaire, exposant les populations à des risques accrus de maladies chroniques.
Cette décision de l’Assemblée nationale ouvre la voie à une prise de conscience plus large et à l’engagement de l’État dans le processus de décontamination et de soutien aux victimes de cette catastrophe environnementale et sanitaire.