Le gouvernement ivoirien s’engage à relever les défis liés à l’autosuffisance alimentaire. Divers projets sont en cours pour faciliter l’approvisionnement des ménages en viande, en poisson et en produits vivriers durant les périodes de grande consommation que constituent les fêtes de fin d’année et la CAN 2023.
Pour accroître la production locale en ressources halieutiques, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture (Pstaci) a été lancé en 2022, à Loka, dans le département de Bouaké.
Ce programme a été mis en œuvre pour promouvoir l’aquaculture durable, combler le déficit en produits halieutiques et permettre au pays de produire environ 500 000 tonnes de poissons à l’horizon 2030. Selon Joachim N’Guessan, chef de la station piscicole de la Loka, « Les poissons qui sortiront de ces étangs seront de qualité et en grande quantité ».
À Banfla, dans le département de Bouaflé, 88 étangs ont été construits dans le cadre du Projet d’appui au programme social du gouvernement ( PA-PsGouv). Ils permettront de produire en moyenne une trentaine de tonnes de poissons par an selon Yotio Michel Ange, chargé du suivi et d’évaluation au PA-PsGouv au titre des Ressources halieutiques.
Selon le ministère des Ressources animales et halieutiques, les productions locales en protéines animales ont considérablement augmenté ces dernières années. Le pays est passé de 1 756 473 en 2020 à 1 835 661 têtes de bovins en 2022.
Concernant les ovins, la production locale est passée de 2 262 971 en 2020 à 2 437 692 têtes d’ovins en 2022.
La production de volailles traditionnelle a atteint 33 326 931 volailles en 2022 contre 31 413 828 en 2020. Et pour les volailles traditionnelles, on compte 87 602 693 volailles modernes en 2022 contre 57 802 451 en 2020.
À en croire Jean-Pierrre Konan Banny, conseiller technique au ministère des Ressources animales et halieutiques, la Côte d’Ivoire couvre 55 % de ses besoins en productions animales et 17 % en ressources halieutiques.
L’objectif est de parvenir à une couverture de 70 % des besoins en protéines animales et de 65 % des besoins en produits halieutiques à l’horizon 2026 par les productions nationales.
Pour y parvenir, de nombreux autres projets sont en cours de réalisation, parmi lesquels la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (ponadepa 2022-2026).
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