Soutien Américain et Japonais : La Corée du Sud Intensifie la Pression sur la Corée du Nord
Le 26 juin 2024, la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon ont entamé d’importantes manœuvres militaires conjointes, selon une annonce de l’état-major sud-coréen à Séoul. Ces exercices, intitulés “Freedom Edge” (aux frontières de la liberté), se déroulent dans un contexte de tensions accrues, Pyongyang ayant récemment revendiqué un tir réussi de missile à têtes multiples.
Les manœuvres se concentreront sur les missiles balistiques, les défenses aériennes, la guerre anti-sous-marine et la formation en cyberdéfense, a précisé l’état-major sud-coréen (JCS) dans un communiqué. Parmi les forces en présence, le porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a visité à son arrivée en Corée du Sud, joue un rôle clé.
Ces dernières années, la fréquence des exercices conjoints entre ces trois nations a augmenté, soulignant la présence américaine dans la région et répondant aux ambitions nucléaires de la Corée du Nord.
Cette initiative fait suite à la déclaration de Pyongyang se définissant comme une puissance militaire nucléaire “irréversible”. Lors d’un sommet en 2023, les dirigeants de Séoul, Washington et Tokyo avaient convenu de mener des exercices militaires annuels pour affirmer leur unité face à la Corée du Nord, soutenue par la Chine, et renforcer leur position stratégique dans la région.
Pyongyang a dénoncé ces manœuvres, les considérant comme une préparation à une invasion. Mercredi matin, la Corée du Nord a procédé à un essai de missile à têtes multiples, mais le test s’est soldé par une explosion en vol, selon un responsable de l’état-major sud-coréen.
Cet essai est survenu quelques heures après que Pyongyang a envoyé des ballons chargés de déchets en direction de la Corée du Sud, perturbant les opérations à l’aéroport d’Incheon près de Séoul pendant trois heures.