L’Ouganda accuse Washington de soumettre ses hommes politiques ougandais à des sanctions à cause de la loi contre les LGBT adopté par ce pays africain, selon les médias. Kampala pointe du doigt des représailles qui ne sont infligées qu’à l’Afrique.
Le gouvernement ougandais a dénoncé le 6 décembre l’extension des restrictions de visas imposées par les États-Unis à ses fonctionnaires, accusant Washington de promouvoir un “programme LGBT” en Afrique, a relaté l’agence de presse Reuters.
“Il y a un coup d’État au département d’État américain qui est tombé sous le contrôle des personnes qui font la promotion de l’agenda LGBT en Afrique”, a déclaré Okello Oryem, ministre d’État aux Affaires étrangères, cité par l’agence.
Ces nouvelle restrictions de visas annoncées le 4 décembre visent des fonctionnaires non précisés que les États-Unis jugent responsables de l’affaiblissement de la démocratie et de la répression des groupes marginalisés en Ouganda, y compris la communauté LGBTQ.
Source : Sputnik Afrique