Dans la nuit du mercredi à jeudi, une unité de l’armée nigérienne a été la cible d’une embuscade djihadiste entre les localités de Teguey et Bankilaré, dans la région de Tillabéri. Le bilan est lourd : 23 soldats ont été tués et 17 autres blessés. Les forces loyalistes ont cependant réussi à neutraliser une dizaine d’assaillants.
Pas de revendication
L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais deux principaux groupes armés sont actifs dans cette zone des trois frontières entre le Mali et le Burkina Faso : l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
Condamnation de la CEDEAO
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné fermement cet acte lâche et barbare. Dans un communiqué, l’organisation sous-régionale a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple nigériens et a présenté ses « sincères condoléances aux familles endeuillées et aux Forces Armées ».
Un contexte sécuritaire difficile
Le Niger est confronté depuis plusieurs années à des attaques terroristes récurrentes, notamment dans la région de Tillabéri. Cette zone, située à la frontière du Mali et du Burkina Faso, est un sanctuaire pour les groupes djihadistes.
Lutte contre le terrorisme
La CEDEAO a réaffirmé son engagement à soutenir le Niger et les autres pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme. L’organisation a appelé à une intensification de la coopération régionale et internationale pour faire face à ce fléau.