Le 29 mars 2024 à Antananarivo – Madagascar est confronté à une nouvelle crise politique suite à la destitution de Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, par la Haute Cour constitutionnelle.
Suite à une demande déposée par son parti d’origine, le TGV-IRD, cela est fait. Razanamahasoa a été rapidement renvoyée de son poste de députée en raison de son opposition à la politique de son parti en prononçant des discours critiques sur la situation du pays.
La Cour justifie cette décision en invoquant l’article 72 de la Constitution, mettant en évidence une opposition inconciliable entre la présidente déchue et le parti au pouvoir. Dans un courrier, Christine Razanamahasoa a déclaré que cette déchéance était illégale.
« On m’a donnée 48 heures (pour présenter ma défense). Mais en dehors du cadre du contentieux électoral, qui prescrit en effet un délai de 48 heures, le délai prévu pour organiser une défense est de trente jours. Je confirme que c’est une procédure illégale. La démocratie est en danger ! ». A t-elle déclaré
Bien que Christine Razanamahasoa ait exprimé des doutes quant à la légalité de la procédure déployée contre elle, la Haute Cour constitutionnelle a rejeté ses arguments. Et cela, tout en mettant en évidence qu’elle n’avait pas saisi l’occasion de défendre sa position.