Une nouvelle préoccupante pour Abdourahamane Tiani et son gouvernement au Niger concerne l’exploitation du pétrole.
Dans un communiqué daté de ce lundi 17 juin 2024, le Front Patriotique de Libération (FPL) a annoncé son intention de prendre pour cible les infrastructures du pipeline.
Au Niger, ce groupe armé réclame l’annulation d’une avance de 400 millions de dollars, soit plus de 200 milliards de FCFA, que la Chine avait promise aux autorités pour l’exportation du pétrole brut.
Ces derniers mois, le FPL a intensifié ses actions contre le gouvernement nigérien, accusant le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) de s’approprier le pétrole brut nigérien à des fins personnelles.
Ainsi, le FPL se présente comme un défenseur des intérêts du peuple nigérien, cherchant à empêcher le CNSP de tirer profit de la richesse pétrolière.
“Le 16 juin 2024, le Front Patriotique de Libération (FPL) a saboté une section critique du pipeline en guise de premier avertissement à la junte de Niamey”, précise le communiqué.
Le FPL a réitéré sa demande principale : l’annulation de l’avance de 400 millions de dollars destinée au CNSP, menaçant de paralyser toutes les installations pétrolières si ses revendications ne sont pas satisfaites.
Par ailleurs, le groupe a conseillé aux usagers d’éviter les tronçons N’guigmi-Koulele et Zinder-Jaouro pour des raisons de sécurité.
À ce jour, le gouvernement d’Abdourahamane Tiani n’a pas encore réagi à cette menace pesant sur l’exploitation pétrolière au Niger.