Mpox : quels sont les pays africains touchés par cette épidémie ?

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Mpox : quels sont les pays africains touchés par cette épidémie ?

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a récemment classé la variole du singe, désormais connue sous le nom de Mpox, comme une “urgence sanitaire publique de sécurité continentale”. Cette décision vise à mobiliser des ressources supplémentaires pour mieux coordonner les actions face à cette épidémie, dont l’épicentre se situe en République Démocratique du Congo (RDC), où l’on recense plus de 95% des cas. Cependant, la propagation s’étend désormais à d’autres pays africains, bien au-delà de la zone initialement endémique.

Le 13 août 2024, l’agence de santé Africa CDC a renforcé l’état d’alerte du continent face à la menace croissante du Mpox. Le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a emboîté le pas en déclarant une “urgence de santé publique de portée internationale” (PHEIC), une décision similaire à celle qu’elle avait prise entre juillet 2022 et mai 2023.

Bien que le Mpox soit historiquement endémique en Afrique centrale et de l’ouest, l’épidémie actuelle est partie de la RDC, où se concentrent 96% des cas et 97% des décès à l’échelle du continent. La situation est inquiétante car les chiffres ont doublé en un an, passant de 7 146 cas en 2022 à 14 957 en 2023, pour atteindre plus de 18 000 cas en 2024, touchant désormais au moins 12 pays africains, dont certains jusque-là épargnés, comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Selon le CDC Afrique, ces chiffres ne représentent probablement qu’une fraction de la réalité, compte tenu des insuffisances dans la surveillance, les tests de laboratoire et le traçage des contacts.

En 2024, d’après les données d’Africa CDC (au 16/08/2024), le Mpox a causé 18 737 cas et 541 décès dans au moins 12 pays africains :