La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a dépêché une délégation au Niger ce jeudi 25 janvier 2024 pour une mission de médiation pour l’amélioration de la situation sociopolitique du pays et surtout pour la libération immédiate de l’ancien président Mohamed Bazoum.
Les ministres des affaires étrangères du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone se rendent au Niger pour poursuivre la médiation décidée par le dernier sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO. L’organisation sous-régionale se dit toujours être profondément préoccupée par la situation politique au Niger et entend faire tout ce qui est dans les normes de son pouvoir pour la sauvegarde de la démocratie nigérienne.
Selon les sources consultées, la délégation ouest-africaine va rencontrer les autorités de la transition nigérienne dans les prochaines heures. Elle souhaite également rencontrer l’ancien président déchu, Mohamed Bazoum qui, depuis son renversement, est en résidence surveillée.
Plus de six mois après leur prise de pouvoir par la force à Niamey, les militaires semblent ne pas être pressés à passer le pouvoir au civil. Alors que la CEDEAO exige une transition de courte durée, le général Abdourahamane Tiani, qui est à la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui dirige le Niger, n’a fait mention d’aucun calendrier pour la transition à pas son annonce d’un dialogue national inclusif qui peine toutefois, à être effectif.
La délégation de la CEDEAO aura donc fort à faire pour parvenir à ses objectifs. Elle devra convaincre les militaires de libérer Mohamed Bazoum et de s’engager sur une transition politique crédible.
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