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L’opération spéciale de la Russie en Ukraine ne laisse personne indifférent. Les débats sont encore passionnés entre ceux qui la condamnent avec la dernière énergie, acte qu’ils qualifient d’agression, et ceux qui l’applaudissent et considèrent que c’est un acte de légitime défense.
Dans le contexte des relations internationales, ces débats sont l’occasion de constater l’hypocrisie qui préside à ces relations.
En effet, chaque grande puissance a sa sphère d’influence qu’elle protège bec et ongle. Elle est libre d’agir comme elle le souhaite, tant qu’elle ne dérange pas les autres.
La France n’est pas en reste. Elle a pris l’habitude de faire et de défaire des présidents africains au gré de ses humeurs. Elle n’hésite pas non plus à mettre sur « le droit chemin » tout président qui manifeste quelques velléités d’indépendance.
Le cas de la Côte d’Ivoire est un exemple flagrant de cette hypocrisie. En 2011, la France a bombardé Abidjan pour dégager Laurent Gbagbo, un président qui ne lui convenait pas.
De la même manière, Poutine ne peut accepter la « comédie musicale » de Volodymyr Zelensky de flirter avec l’Otan au point de vouloir y adhérer.
L’invasion de l’Ukraine est donc une expression de la volonté de la Russie de protéger sa sphère d’influence. Elle est également une réponse à l’expansion de l’Otan vers l’est, qui est perçue comme une menace par Moscou.
Cependant, il est important de noter que l’invasion de l’Ukraine est une violation du droit international. Elle a entraîné de nombreuses victimes civiles et a déstabilisé l’Europe.
L’avenir de l’Ukraine est incertain. La guerre continue et il est difficile de prédire comment elle se terminera.
Cependant, une chose est sûre : l’hypocrisie des relations internationales est un problème qui ne pourra pas être résolu tant que les grandes puissances continueront à agir selon leurs intérêts propres, sans se soucier du droit international.