Le football, sport roi en Afrique, a connu des moments tragiques où des joueurs ont perdu la vie sur le terrain, terrassés par des malaises cardiaques. Voici cinq exemples qui illustrent ce drame :
- Marc-Vivien Foé (Cameroun)
Le 26 juin 2003, lors d’un match de la Coupe des Confédérations contre la Colombie, Foé s’est effondré et n’a pu être réanimé. La cause : une cardiomyopathie hypertrophique, maladie héréditaire du muscle cardiaque. Son décès a eu un retentissement mondial et a conduit à un renforcement des contrôles cardiaques chez les footballeurs.
- Endurance Idahor (Nigeria)
Le 6 mars 2010, Idahor s’est écroulé en plein match avec son club Al-Merreikh au Soudan. Les efforts de réanimation ont été vains. Son décès a mis en lumière les carences médicales et les protocoles d’urgence défaillants dans certains stades africains.
- Patrick Ekeng (Cameroun)
Le 6 mai 2016, Ekeng s’est effondré après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest en Roumanie. Malgré les interventions, il est décédé d’une crise cardiaque. Sa mort a relancé le débat sur la nécessité d’une meilleure préparation médicale et d’une prise en charge rapide lors d’événements sportifs.
- Cheick Tioté (Côte d’Ivoire)
Le 5 juin 2017, Tioté s’est écroulé lors d’un entraînement avec son club chinois Beijing Enterprises. La cause : une nouvelle fois une crise cardiaque. Son décès a souligné l’importance d’un suivi médical rigoureux et d’évaluations régulières pour les footballeurs professionnels.
- Chinonso Ihelwere Henry (Nigeria)
Le 5 août 2012, Henry s’est effondré sans contact lors d’un match en Roumanie avec le club de Tulcea. Son décès a renforcé les inquiétudes concernant la santé cardiaque des joueurs et la nécessité de dépistages précoces.
Ces drames illustrent la nécessité d’une meilleure prévention et d’une prise en charge médicale optimale dans le monde du football africain. Des mesures doivent être prises pour garantir la sécurité des joueurs et éviter que de tels événements tragiques ne se reproduisent.
En plus des cinq joueurs cités, d’autres footballeurs africains ont perdu la vie sur le terrain, comme Samuel Okwaraji (Nigeria), Hédi Berrekhissa (Tunisie) et Albert Ebossé Bodjongo (Cameroun).