L’État du Rio Grande do Sul, dans le sud du Brésil, est victime d’inondations massives qui ont coûté la vie à au moins 60 personnes et dont 101 sont toujours portées disparues, comme l’ont confirmé les autorités locales dimanche.
Plus de 80 000 habitants ont été contraints de fuir leur domicile en raison des inondations, trouvant refuge dans des écoles et des gymnases. La catastrophe a provoqué des glissements de terrain, emporté des routes et fait s’effondrer des ponts, laissant une traînée de destruction dans tout l’État.
L’électricité et les communications sont interrompues dans la région, et plus de 800 000 personnes sont confrontées à des pénuries d’eau, selon l’agence de protection civile.
Le gouverneur de l’État, Eduardo Leite, qualifie la situation de « sans précédent », soulignant la nécessité d’efforts de reconstruction considérables.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, accompagné de hauts fonctionnaires, est arrivé à Rio Grande do Sul pour évaluer la situation.
Les pluies incessantes, qui ont commencé lundi et devraient persister jusqu’à dimanche, ont inondé certaines zones avec plus de 300 millimètres de précipitations en une semaine, comme l’a indiqué l’Institut national de météorologie du Brésil.
Cette catastrophe est la quatrième catastrophe environnementale en un an, après les inondations de 2023, et met en évidence l’impact croissant du changement climatique sur les conditions météorologiques de l’Amérique du Sud.