Les enquêteurs de l’aile antidrogue du CCB à Bengaluru, en Inde, ont arrêté un Nigérian prétendument impliqué dans le trafic de drogue et ont saisi 4 kg de cristaux de méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA).
Le Times of India a rapporté le mardi 9 avril 2024 que l’accusé, Henry Chukwuemeka, 36 ans, réside à Anjanadri Layout à Jalahalli West, au nord de Bengaluru.
Sur la base d’un renseignement, les enquêteurs ont effectué une descente au domicile de Chukwuemeka à 15h30 le 6 avril 2024.
Bien qu’aucune drogue n’y ait été trouvée, les policiers ont appris que le Nigérian avait loué une autre maison adjacente à la sienne uniquement pour y cacher de la drogue.
Lors de la perquisition, ils ont trouvé 4 kg de MDMA, une machine à peser, trois vanity bags, trois housses d’emballage en carbone de couleur noire et d’autres objets de valeur.
Chukwuemeka a déclaré à la police qu’il se procurait la drogue à l’étranger par l’intermédiaire d’un service de messagerie. Les drogues étaient emballées à l’aide de housses noires et cachées dans des vanity bags. Il les reconditionnait ensuite en plus petites quantités et vendait chaque gramme de cristal de MDMA entre 8 000 et 10 000 roupies.
Chukwuemeka est arrivé en Inde en 2022 avec un visa d’affaires et est resté en Inde après l’expiration de celui-ci. Il a déclaré que les drogues emballées dans des couvertures noires passaient généralement inaperçues.
Si quelqu’un le remarquait, il supposait qu’il s’agissait d’une poudre cosmétique laissée dans le vanity bag ou d’un prasadam d’un temple. Une enquête a été ouverte contre lui au titre de la loi sur les stupéfiants (NDPS Act) et de la loi sur les étrangers (Foreigners Act). Ses clients étaient des étudiants, des professionnels de l’informatique, des hommes d’affaires et des jeunes.
Chukwuemeka disposait d’un réseau organisé de clients. Ceux-ci devaient passer commande par téléphone ou via WhatsApp. Chukwuemeka indiquait le prix en fonction de la quantité achetée par le client, collectait l’argent et emballait la drogue dans un petit paquet.
Il se rendait à un endroit choisi au hasard, jetait le paquet sous un arbre ou à côté d’un poteau électrique de Bescom et prenait une photo du paquet de drogue avec l’arbre ou le poteau. Il envoyait ensuite la photo au client sur WhatsApp et lui indiquait également l’endroit où il se trouvait.
Le client était censé se rendre à l’endroit indiqué sur la carte et récupérer le paquet. Chukwuemeka suivait ce mode opératoire pour éviter de révéler son identité.