Sept mois après le coup d’État qui l’a renversé, l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum est toujours séquestré par les putschistes, malgré les appels incessants de la communauté internationale et les sanctions infligées au pays.
La CEDEAO et l’UEMOA ont certes levé les sanctions économiques contre le Niger, mais maintiennent leur exigence de libération de l’ex-chef d’État. Lors du sommet du 24 février à Abuja, la CEDEAO a confié la médiation à une troïka composée du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone.
Le Togo, qui a su garder des liens amicaux avec les nouvelles autorités nigériennes, pourrait jouer un rôle crucial dans la libération de Mohamed Bazoum. Son fils a d’ailleurs été libéré en janvier grâce à l’intervention de Lomé.
Des avocats de l’ancien président ont demandé à la CEDEAO d’exiger sa libération, en application d’une décision de justice. La situation de Mohamed Bazoum reste un point d’ombre sur la transition politique au Niger.
En attendant sa libération, la question de son avenir et de son implication dans la vie politique nigérienne demeure incertaine.