Les dirigeants des régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger vont se rencontrer pour leur premier sommet samedi à Niamey, dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES) qu’ils ont fondée en septembre dernier.
Les chefs militaires ayant pris le pouvoir par des coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger se réuniront pour la première fois samedi à Niamey, dans le cadre du sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES), fondée en septembre, a rapporté l’AFP selon une source officielle.
“Notre pays accueillera le samedi 6 juillet le premier sommet des chefs d’État de l’AES, comprenant le Burkina Faso, le Mali et le Niger”, ont annoncé les autorités de Niamey dans un bref communiqué diffusé à la radio publique.
Le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré et le colonel malien Assimi Goïta seront accueillis dès vendredi dans la capitale par le général nigérien Abdourahamane Tiani.
Cette réunion précédera un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dont les trois pays sahéliens ont annoncé leur retrait en janvier, et qui plaide pour leur réintégration.
L’AES est actuellement une coopération en matière économique et de défense regroupant trois régimes opposés à la France et à d’autres pays occidentaux, préférant des partenariats avec la Russie, la Turquie et l’Iran.
Mi-mai, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont “finalisé” à Niamey un projet de texte pour la création d’une confédération, que les chefs d’État devraient adopter lors du sommet de samedi.
Ces trois nations, confrontées à des violences jihadistes meurtrières, aspirent également à instaurer une monnaie commune.