Les relations tendues entre le Niger et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont améliorées ces derniers temps.
Cette amélioration est due à plusieurs facteurs, dont la libération du fils de Mohamed Bazoum et de son épouse, l’intervention du président togolais Faure Gnassingbé, et les négociations en cours entre la CEDEAO et le Conseil National de Sécurité Intérieure (NSC).
La libération du fils de Mohamed Bazoum et de son épouse, le 18 janvier 2023, a été un signal positif de la part du NSC. Cette libération est intervenue grâce à l’intervention du président togolais Faure Gnassingbé, qui a joué un rôle de médiateur entre le Niger et la CEDEAO.
Les négociations en cours entre la CEDEAO et le NSC portent sur l’organisation d’une transition démocratique au Niger. Les deux parties ont déjà trouvé un accord sur certaines questions, notamment la durée de la transition, qui devrait être de 18 mois. Cependant, il reste encore des points de désaccord, notamment la question de la libération de Mohamed Bazoum.
Le NSC exige que Mohamed Bazoum ne se déclare pas président après sa libération. Cette demande reflète la crainte de la junte militaire au pouvoir que Bazoum puisse être reconnu comme l’unique président du Niger par les partisans de la CEDEAO. La CEDEAO, quant à elle, n’est pas favorable à cette demande.
Malgré ces désaccords, les deux parties semblent déterminées à parvenir à un accord. La libération du fils de Mohamed Bazoum et de son épouse est un signe positif de leur volonté de dialogue. Si les négociations aboutissent à un accord, cela contribuerait à améliorer les relations entre le Niger et la CEDEAO.