Le président sénégalais, Macky Sall, a pris un engagement solennel lors de la cérémonie d’ouverture de la 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui se tient à Genève en Suisse. Il a promis de tout mettre en œuvre pour que le scrutin présidentiel de février 2024 se déroule dans un climat apaisé.
“Les élections sont souvent source de tension. C’est dans ce sens que j’ai indiqué que le respect des droits de l’homme et de la démocratie va constituer la cheville ouvrière du prochain rendez-vous électoral”, a déclaré le président Sall.
“Comme les scrutins précédents, cette élection sera démocratique, libre et transparente ; et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur, confiant que notre pays continuera sa trajectoire, porté par les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des droits humains”, a-t-il ajouté.
Les élections présidentielles sénégalaises de 2024 seront les cinquièmes depuis le retour du multipartisme en 1992. Macky Sall, qui a été élu en 2012 et réélu en 2019, ne peut se présenter pour un troisième mandat.
L’engagement du président Sall est salué par les organisations de défense des droits de l’homme. “C’est un signal fort que le président Sall envoie à la population sénégalaise et à la communauté internationale”, a déclaré Abdoulaye Tine, président de l’ONG Réseau des droits humains et de la démocratie en Afrique (RADDHO).
“Le président Sall a l’occasion de faire de ces élections une référence en matière de démocratie et de respect des droits de l’homme”, a ajouté M. Tine.
Le scrutin présidentiel sénégalais de 2024 s’annonce serré. Plusieurs candidats se sont déjà déclarés, dont l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, le maire de Dakar, Khalifa Sall, et le leader de l’opposition, Ousmane Sonko.