Depuis plus de deux ans, la Russie est engagée dans une guerre implacable en Ukraine. Face à cette situation, l’Europe et les États-Unis ont adopté des sanctions sans précédent visant à affaiblir l’appareil militaire russe.
Malgré ces sanctions, Moscou continue ses actions en Ukraine et enregistre des succès sur le terrain.
Jusqu’à présent, le marché de l’uranium, un combustible essentiel pour les centrales nucléaires, avait été épargné par les sanctions internationales contre la Russie.
Cependant, cette situation pourrait changer sous l’impulsion du Congrès américain.
Dans les prochains jours, le président Biden pourrait signer un texte interdisant l’importation d’uranium russe jusqu’en 2040. Cette décision est significative étant donné que les États-Unis dépendent le plus de l’uranium russe parmi les pays occidentaux, en particulier de l’uranium enrichi en Russie.
Les conséquences d’un tel embargo ne se limiteraient pas à la Russie, mais pourraient également avoir un impact commercial très négatif pour la France.
Les États-Unis cherchent activement à regagner des parts de marché dans le secteur nucléaire en Europe, même au prix de blocages comme celui du rachat des turbines Arabelle par EDF.
Cette décision marque un tournant dans la politique internationale et pourrait avoir des répercussions importantes sur le marché de l’énergie nucléaire mondiale.