Togo : Un ministre exclu de son parti après son entrée au gouvernement

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Togo : Un ministre exclu de son parti après son entrée au gouvernement

La nomination de Joseph Koamy Gloékpo Gomado au gouvernement togolais a rapidement pris une tournure défavorable. Moins de 24 heures après sa désignation par Victoire Tomegah-Dogbé, Gomado a été suspendu par son parti, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).

Un ministre togolais exclu de l’ANC après sa nomination ministérielle

Joseph Koamy Gloékpo Gomado, qui venait tout juste d’être nommé ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires, a été suspendu de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) seulement un jour après sa nomination. Ancien maire de la commune Golfe 1 jusqu’au 20 août 2024, Gomado n’a pu savourer sa promotion que brièvement. L’ANC, le parti auquel il appartient, a rapidement manifesté son désaccord et lancé une procédure disciplinaire à son encontre.

Réaction ferme de l’ANC après la nomination de Joseph Gomado au gouvernement togolais

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a vivement réagi à la nomination de Joseph Koamy Gloékpo Gomado comme ministre, affirmant qu’elle n’était pas associée à cette décision, qu’elle qualifie de personnelle. Le parti a critiqué Gomado pour avoir “cédé aux séductions du pouvoir” et rejoint ce qu’il désigne comme le “camp de l’oppression”.

Joseph Gomado visé par une sanction disciplinaire après sa nomination ministérielle

Jean-Pierre Fabre, chef de l’ANC, a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre Gomado, estimant que son choix de rejoindre le gouvernement constitue une “faute grave” pouvant mener à son expulsion définitive du parti. L’ANC craint que cette nomination affaiblisse l’opposition togolaise et porte atteinte à la cohésion du parti.

L’ANC appelle à la vigilance face à la nomination controversée de Gomado

Malgré ces frictions, Gomado a officiellement assumé ses nouvelles fonctions de ministre le 21 août 2024. En parallèle, l’ANC a exhorté ses militants à rester vigilants et à appuyer les efforts du Bureau National pour contrer ce qu’il considère comme des manipulations orchestrées par le parti au pouvoir, RPT/UNIR.