Abidjan, le 08 avril 2024 – Le gouvernement est engagé à offrir à chaque citoyen en Côte d’Ivoire des possibilités d’alphabétisation et d’apprentissage tout au long de la vie. Le représentant de la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Dr Alain Laurent Aboa, l’a réaffirmé ce lundi 08 avril 2024 à Abidjan-Cocody, à l’ouverture d’un atelier d’élaboration des documents cadre de la Cellule intersectorielle de collaboration des acteurs de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle.
Cette rencontre, organisée par le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), à travers la Direction de la Coordination et du Suivi des Programmes d’Alphabétisation (DCSPA), se tient jusqu’au 11 avril prochain.
Elle a pour objectif d’élaborer les documents et textes régissant le cadre de collaboration entre les acteurs étatiques et non étatiques de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle, afin de renforcer la politique nationale d’alphabétisation et favoriser le développement du capital humain en Côte d’Ivoire.
« Offrir à chaque citoyen des possibilités d’alphabétisation et d’apprentissage tout au long de la vie est à la fois un impératif moral et une condition essentielle du développement humain durable. C’est tout le sens de cet atelier auquel Madame le ministre attache le plus grand intérêt et dont elle reste très attentive aux résultats », a déclaré le conseiller technique de la ministre Mariatou Koné.
Selon lui, cette importante occasion ouvre une nouvelle page de l’engagement du MENA à œuvrer, à travers la DCSPA, pour l’inversion des tendances actuelles du taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire. En effet, a-t-il reconnu, « malgré des progrès notables, la réduction du taux d’analphabétisme reste un défi ».
Le directeur de la DCSPA, Dr Yves Souhan Séa, a indiqué que l’alphabétisation et l’éducation non formelle constituent des enjeux majeurs pour le développement de la Côte d’Ivoire. Elles permettent, a-t-il poursuivi, aux populations d’acquérir des compétences essentielles pour leur vie quotidienne et professionnelle, et de participer pleinement à la vie sociale et économique.
C’est pourquoi, il s’est félicité de la création de cette Cellule intersectorielle qui va travailler à garantir un accès équitable à une éducation de qualité pour tous, quel que soit l’âge, l’origine ou la situation sociale.
Source : Gouv.ci